L’Afrique à l’avant-garde de l’innovation solaire : le Ghana montre la voie, et le Cameroun ?

Le Ghana a récemment franchi une étape décisive dans la transition énergétique africaine en inaugurant la plus grande centrale solaire flottante d’Afrique de l’Ouest. Située sur le fleuve Volta Noire, au barrage de Bui, cette centrale de 5 MW combine habilement les technologies solaire et hydraulique. Ce projet s’inscrit dans l’ambitieux plan énergétique national du Ghana, visant à porter la part des énergies renouvelables à 10% d’ici 2030.

Ce développement arrive à un moment critique pour le Ghana, qui doit faire face à des défis énergétiques persistants, notamment des coupures d’électricité causées par un approvisionnement insuffisant en gaz naturel. Le pays démontre ainsi son engagement pour une énergie plus propre et durable, une initiative qui pourrait inspirer d’autres nations de la région.

Et le Cameroun dans tout cela ?

Alors que le Ghana franchit de nouvelles étapes dans l’innovation énergétique, le Cameroun, riche en ressources naturelles, dispose lui aussi d’un potentiel solaire immense, encore largement inexploité. Comment pouvons-nous, en tant que nation, intégrer des solutions innovantes comme les centrales solaires flottantes dans notre propre mix énergétique pour répondre aux défis auxquels nous faisons face ?

Il est temps d’ouvrir le débat sur l’avenir de notre énergie et d’explorer les opportunités qu’offre le solaire. En diversifiant notre mix énergétique, nous pourrions non seulement garantir une fourniture d’énergie stable, mais aussi contribuer à la protection de l’environnement. Le moment est venu de réfléchir aux initiatives à lancer pour suivre l’exemple du Ghana et maximiser le potentiel solaire du Cameroun.